La protection de l’enfance a tout le temps changé d’ordre et de cadre d’application au fil des années. Ce changement est dû à un l’évolution de l’époque et au changement sur le comportement des gens au niveau de la société. Les règles de droit ont toujours été modifiées en fonction de l’environnement et la société. Mais c’est l’objectif de ces règles qui n’a jamais changé, et c’est de protéger l’enfant dans sa sécurité, sa santé et sa moralité.
Historique
La protection de l’enfance a débuté dans les années 1600, et elle a été appliquée aux orphelins et aux enfants trouvés. Ensuite, avec l’évolution de la société, le droit de l’enfant s’appliquait surtout aux parents. A l’époque, les textes de loi assistaient les parents dans l’éducation des enfants, et les permettaient de prévenir les difficultés liées à l’éducation. Mais aujourd’hui, les sociologues spécialisés en droit de la famille ont constaté que ce sont les parents et les personnes proches de l’enfant qui représentent le plus de danger pour lui. Ainsi, la politique de protection de l’enfance vise actuellement à aider les parents en difficulté à prendre soin de leurs enfants, notamment en les protégeant en matière de sécurité, de santé et de moralité, et ainsi assurer leur développement personnel.
Mesures sociales et droit de la famille
La politique de protection de l’enfance consiste donc aujourd’hui à prendre des mesures d'ordre social afin d’aider les enfants, mais ce avec l'accord de leurs parents. Cela relève de la compétence des Conseils généraux. Si ces derniers n’arrivent pas à protéger les enfants, le juge des enfants prendra une position judiciaire assez strict afin d’assurer la protection optimale. Des modifications se sont amenées au fil du temps. Le juge des enfants était, soi-disant, le maître en la matière, et le programme d’aide social par les Conseils généraux était comme accessoire. Toutefois, les années passèrent, et une nouvelle loi devient prioritaire : c’est la loi sur la maltraitance des mineurs qui donne une importance capitale à l’enfant maltraité. Après un certain temps, la loi stipule que le juge des enfants n'a plus le droit de donner des sanctions aux parents mettant en danger leurs enfants mais il a plutot le devoir de les aider et de les conseiller, par exemple en plaçant l’enfant dans une famille d’accueil.
L’avenir de la protection de l’enfance
On constate aujourd’hui que la France favorise dans le droit de la famille la politique d’autorité parentale, qui dit que les enfants doivent respecter les parents. Donc, l’autorité parentale va en premier, et les droits de l’enfant suivent. Mais autorité diffère de responsabilité. L’enfant ne doit pas être soumis, cas pour l’autorité, mais plutôt pris en charge, cas pour la responsabilité. Il est également à retenir que l’enfant est titulaire des droits de l’homme, c’est-à dire le droit des personnes physiques. Donc, ses intérêts doivent être la priorité, avant ceux des adultes. Lui imposer une autorité abusive n’est point légitime, sauf si cela contribue à son épanouissement et à son éducation. Néanmoins, les parents restent toujours les personnes les mieux placées pour prendre soin de l’enfant et de le protéger. A chaque pays le devoir de constater le régime de protection le plus adéquat à leur situation.
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